Tiwani Contemporary presents new and unseen work by Zimbabwean artist Virginia Chihota.
The presentation includes work by the artist made for her monumental scenography and props design commission for Opéra de Paris’s production of Verdi’s Aida filmed at the Opera Bastille in Paris. The gallery is pleased to show large-scale serigraphic works on linen alongside new works made in 2021. The presentation emphasise her ongoing interests and show new explorations in the artist’s practice including novel, graceful directions with material and subject matter like the troubled spirit, identity, love and how to be loved, motherland, the foreign land and dominion.
Virginia Chihota (b.1983, Chitungwiza, Zimbabwe) lives and works in Addis Ababa in Ethiopia. She represented Zimbabwe at the 55th Venice Biennale and participated in the 11th Lyon Biennale. She was awarded the Prix Canson in 2013. Her work has been exhibited internationally at institutions including National Gallery of Zimbabwe, Harare (2019), SAVVY Contemporary, Berlin (2019), The Drawing Room, London (2018), Academy of Fine Arts, Vienna (2017), Muséum d'histoire naturelle, Le Havre, France (2016), Saatchi Gallery, London, UK (2015), Kunsthalle Faust, Hannover (2014), Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (2014), Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris (2013), Fundación Proa, Buenos Aires (2012). She is represented in collections including Deutsche Bank Collection, Frankfurt; FRAC Picardie, Amiens; National Gallery of Zimbabwe, Harare, Saatchi Gallery, London; Tate, London; U.S. Department of State; J.P. Morgan Chase.
In the last fifteen years, Chihota has produced an iconographic repertoire of large- scale, unique serigraphic works on paper and canvas. Introspective in nature, her work is influenced by personal experiences - landmark and every day. In a reflection on intimacy and the human figure, she has addressed themes such as childbearing, childrearing, marriage, kinship, bereavement, and faith. At once mundane and transcendental, rife with allusions to everyday life, and religious and folkloric symbolism, her works display a raw, expressionist verve and grace in her use of patterns, textures, and layers. Having trained as a printmaker, Chihota’s use of screen-printing is as confident as it is original. She mixes printing techniques with drawing to produce works of striking formal complexity. They often depict the female form blending into near abstraction, and bodies caught in strange embraces evoking a figural union pointing towards the domestic whilst emphasising connectedness and collectivity. Her work highlights the ways in which the female agency disrupts borders and activates concerns around different forms of belonging. Subjectivity emerges as a concept embedded in notions of displacement and interrelatedness.
About the artist
Virginia Chihota was born in 1983 in Chitungwiza, Zimbabwe and currently lives and works in Addis Ababa, Ethiopia. She graduated in Fine Arts from the National Art Gallery Studios in Harare, Zimbabwe in 2006. Chihota represented Zimbabwe at the 55th Venice Biennale in 2013 and was awarded the Prix Canson in the same year.
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Tiwani Contemporary présente un corpus d’œuvres inédit de l'artiste zimbabwéenne Virginia Chihota.
La présentation comprend des travaux de l'artiste réalisés pour une commande scénographique monumentale ainsi que pour la conception d'accessoires pour la production de l'Opéra de Paris d'Aïda de Verdi, filmée à l'Opéra Bastille. La galerie a le plaisir de proposer des œuvres sérigraphiques monumentales sur lin, ainsi que de nouvelles œuvres réalisées en 2021. L'exposition mettra l'accent sur les préoccupations établies de l'artiste mais également sur ses nouvelles explorations. La pratique de Virginia Chihota est en effet marquée par l'utilisation gracieuse de nouveaux matériaux et sujets tels que l'esprit troublé, l'identité, l'amour, la mère patrie, la terre étrangère ou encore la domination.
Virginia Chihota (née en 1983 à Chitungwiza, au Zimbabwe) vit et travaille à Addis-Abeba, en Éthiopie. Elle a représenté le Zimbabwe à la 55e Biennale de Venise et a participé à la 11e Biennale de Lyon. Elle a reçu le prix Canson en 2013. Son travail a été exposé à l'échelle internationale dans des institutions telles que la National Gallery of Zimbabwe, Harare (2019), le SAVVY Contemporary, Berlin (2019), The Drawing Room, Londres (2018), Academy of Fine Arts, Vienne (2017), le Muséum d'histoire naturelle du Havre, France (2016), la Saatchi Gallery, Londres, Royaume-Uni (2015), le Kunsthalle Faust, Hanovre (2014), le Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (2014), le Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris (2013), la Fundación Proa, Buenos Aires (2012). Elle est représentée dans des collections telles que la Deutsche Bank Collection, Francfort ; FRAC Picardie, Amiens ; National Gallery of Zimbabwe, Harare, Saatchi Gallery, Londres ; Tate, Londres ; U.S. Department of State ; J.P. Morgan Chase.
Au cours des quinze dernières années, Chihota a produit un répertoire iconographique d'œuvres sérigraphiques monumentales uniques, sur papier ainsi que sur toile. De nature introspective, son travail est influencé par des expériences personnelles - des événements majeurs ou du quotidien. Dans une réflexion centrée sur l'intimité et la figure humaine, elle aborde des thèmes tels que la maternité, l'éducation des enfants, le mariage, la parenté, le deuil et la foi. À la fois prosaïques et transcendantes, pleines d'allusions à la vie quotidienne et riches de symboles religieux et folklorique, ses œuvres font preuve d'une certaine verve expressionniste mais aussi d'élégance dans l'utilisation des motifs, des textures et des différentes couches picturales. Dotée d'une formation de graveur, Chihota utilise la sérigraphie avec autant d'assurance que d'originalité. Elle mélange les techniques d'impression avec le dessin pour produire des œuvres d'une complexité formelle saisissante. Elles représentent souvent la forme féminine se fondant dans une quasi-abstraction ou des corps pris dans d'étranges étreintes évoquant une union liée au foyer ou à la collectivité. Son travail souligne le pouvoir des femmes à perturber les frontières et aborde les préoccupations autour les questions d’appartenance. La subjectivité apparaît comme un concept ancré dans les notions de déplacement et d'interdépendance.